lun. Déc 30th, 2024

Alors que plus de 8 millions de salariés sont partiellement au chômage en France, 140 000 entreprises ont sollicité plus de 30 000 millions d’euros de prêts en moins de 10 jours, 850 000 travailleurs indépendants ont demandé une aide de 1 500 € par mois. En mars, certains responsables politiques demandent Les Français se préparent à travailler davantage dès que la course des taureaux est terminée, pour se rattraper. Absurdité totale, le retour au monde d’avant n’intéresse personne. La quête absolue de croissance appartient au vieux monde. Nous devons commencer en bonne santé.

Mettez les bouchées doubles

« Nous devrons travailler dur« : Des déclarations dans les derniers jours du gouvernement qui semblent préparer les esprits à un effort que l’on demanderait aux Français à la fin de la crise des coronavirus passent mal dans les rangs de l’opposition qui dénonce des » logiques comptables « et » vieilles recettes.  »

Évitez les vacances et le RTT

La CFDT n ° 1, Laurent Berger, a déclaré dimanche que le Medef et les responsables gouvernementaux avaient appelé à un travail « indigne » et « indécent » pour travailler plus dur afin de compenser les effets néfastes de la fermeture sur l’économie.

« C’est totalement indécent. Aujourd’hui, les travailleurs, comme tout le monde, paient le prix de cette crise. Ce n’est pas à eux de payer plus tard« a-t-il déclaré en France 2, évoquant »slogans lancés aujourd’hui, retour de vieilles lunes: nous devrons travailler plus, il faudra de la sueur et des larmes, etc.« . »Puisque nous voulons parler du reste, il vaut mieux parler du protocole de déconfinition, de la façon dont nous allons mal interpréter, même dans les entreprises« at-il ajouté.

Retour au monde précédent, croissance ou rien …

Pour le chef du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, « Tôt ou tard nous devrons nous poser la question du temps de travail, des vacances et des congés payés pour accompagner la reprise économique et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire.« . La secrétaire d’Etat à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, a ajouté, avertissant que cela serait nécessaire. »travailler probablement plus que ce que nous avons fait auparavant« compenser » la perte d’activité.

Un plan qui est passé de 45 à 100 milliards d’euros, et cela ne suffira pas …

Face à ce qui serait la pire récession en France depuis 1945, le gouvernement a annoncé vendredi que le plan de soutien à l’économie serait porté à 100 milliards d’euros contre les 45 milliards initialement prévus, ajoutant toutes les mesures, le budget et les flux de boîte pour les entreprises. Ce soutien est conforme à la ligne établie par Emmanuel Macron, qui a assuré mi-mars que tout serait mis en œuvre pour « sauver des vies » et « protéger les salariés et les entreprises » et « tout ce qu’il faut ». Si les mesures prises par l’exécutif pour faire face à la crise immédiate sont claires, celles prévues pour « l’après » ne le sont pas encore, même si certains ministres semblent préparer le terrain pendant plusieurs jours pour les « efforts » à venir. .

Une dette qui deviendra insupportable, rapidement …

« Le choix de la dette est temporaire pour atténuer l’impact économique de l’épidémie de coronavirus et » nous devrons faire des efforts « pour réduire la dette de la France une fois cette crise sanitaire passée, a averti vendredi le ministre des Finances. . «Bruno Le Maire Economie.

Faillite de votre banque, quelles sont ses garanties?

Faillite de votre banque, quelles sont ses garanties? 

Vos avoirs déposés en banque sont garantis jusqu’à 100 000 € par le fonds de garantie bancaire. Vos avoirs déposés dans vos Livret A, LDDS et LEP sont directement garantis par l’Etat à hauteur de 100 000 €. Vos titres détenus via vos titres et vos comptes PEA sont garantis jusqu’à 70 000 €. L’assurance vie est également garantie jusqu’à 70 000 € par assuré et par assureur.

A compter du 1er janvier 2016, en cas de défaillance bancaire en France, les dépôts des clients de plus de 100 000 € seront retirés en premier, avant même que l’État ne soit appelé à contribuer.

A chaque forte correction des marchés financiers, les inquiétudes reviennent. Cet article datant de 2008, la dernière grande crise financière à ce jour, revient à l’actualité en 2020. Imaginez le pire, et si votre banque dépose le bilan? En cas de faillite, qu’en est-il de votre trésorerie, de vos investissements? Quelles sont les limites des garanties?

A chaque forte baisse des marchés financiers, les mêmes craintes réapparaissent. La faillite des courtiers d’assurance-vie, la baisse des rendements de certains fonds en euros, le blocage des paiements dans d’autres, la politique durable de taux d’intérêt négatifs, crée un environnement qui inquiète les investissements en assurance-vie . Rappel des garanties liées au capital de vos contrats d’assurance vie selon le cas.