(AOF) – Netflix a perdu 2,80% à 421,70 $ contre le flux d’un composé Nasdaq à 2,17%. Si la plateforme de streaming annonce qu’elle a recruté deux fois plus d’abonnés payants que prévu au premier trimestre 2020, les perspectives d’embauche décevront les investisseurs. Il faut dire que la valeur a augmenté de plus de 30% depuis les annonces de mesures de confinement à la mi-mars. Netflix a annoncé avoir attiré près de 15,77 millions d’abonnés payants dans le monde au premier trimestre, contre 7 millions prévus.
Cela représente bien plus que son meilleur trimestre à ce jour (9,6 millions selon FactSet). Les analystes s’attendaient à une augmentation de 8,22 millions. La plateforme a publié un bénéfice par action ajusté de 1,57 $, supérieur au consensus FactSet de 1,64 $. La facturation est de 5,77 milliards de dollars, alors que les analystes attendaient 5,75 milliards de dollars.
Netflix ajoute qu’il prévoit de recruter 7,5 millions d’abonnés supplémentaires au deuxième trimestre après la mise en œuvre progressive des mesures de désinfection du gouvernement.
Du côté des analystes, UBS apprécie un gain net d’abonnés supérieur aux attentes (9,5 millions). Le courtier note également que les perspectives de recrutement au deuxième trimestre sont supérieures à leurs estimations initiales (5,5 millions). La maison des analystes prévoit désormais un bénéfice par action ajusté de 1,82 $ au deuxième trimestre contre 1,68 $ dans sa recommandation précédente.
La banque ajuste également le recrutement net du nombre d’abonnés payant pour l’exercice 2020 à 36,1 millions contre les 27 millions précédents. Le chiffre d’affaires de la plateforme pour l’année est désormais estimé à 25,3 milliards de dollars contre 24,8 milliards. L’EBITDA ajusté est attendu à 4,8 milliards contre 4,7 milliards précédemment. Enfin, le bénéfice par action ajusté pour 2020 est estimé à 6,89 $ contre 6,54 $.
Le courtier a augmenté son prix cible de 400 $ à 535 $ et a réitéré sa recommandation d’acheter les actions.
De son côté, le Credit Suisse, moins optimiste dans sa réévaluation, a ajusté son prix cible de 440 $ à 465 $ et a réitéré sa recommandation à Surperformer. L’analyste note que la liste de contenu d’origine (produite par la plateforme) est presque entièrement en ligne d’ici 2020 et 2021. Cependant, le courtier indique que la plateforme a un avantage certain en termes de contenu par rapport à ses concurrents, et beaucoup plus. ce confinement a provoqué de nombreux arrêts de production.
Les risques identifiés par le bureau d’études restent les «3 C», à savoir la concurrence, le coût et la qualité du contenu.
JP Morgan, quant à lui, a relevé son prix cible de 480 $ à 535 $ et a réitéré sa recommandation de surpondération sur le titre. La firme de recherche note que le gain net d’abonnés s’est produit dans toutes les régions géographiques. La banque, en revanche, affiche un résultat opérationnel inférieur aux prévisions (958 millions de dollars) en raison des surcoûts de 218 millions liés aux productions arrêtées, ainsi que des engagements de l’entreprise envers le fonds d’aide aux personnes en difficulté.
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Communication – Médias
Au cours des neuf premiers mois de 2018, les revenus publicitaires nets (après négociations) des médias ont diminué de 1,7% à près de 5,9 milliards d’euros. Le dynamisme de la publicité en ligne a profité à tous les médias et a permis de limiter cette baisse. Les revenus numériques nets provenant de la télévision, de la presse écrite, de la radio et de la publicité extérieure ont augmenté de 10,8% au cours de la période. Il existe des disparités selon les médias. La communication extérieure est le support le plus dynamique (+ 4% au global, à 868 millions d’euros) grâce au digital. Les autres médias perdent des revenus: la baisse de la radio est la moins marquée (-0,4%). La presse dans son ensemble (presse quotidienne nationale et régionale, presse régionale hebdomadaire, magazines et journaux gratuits) enregistre une baisse de 4,1%. Quant aux réseaux de télévision, ils ont vu leur chiffre d’affaires baisser de 0,8%, en raison d’un effet de base défavorable lié à la Coupe du monde de football.
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